Vidéoprotection
Outils de dissuasions
Pour davantage d’efficacité dans la lutte contre la délinquance, plusieurs quartiers de Louviers sont équipés de caméras de vidéoprotection.
Le quartier des Acacias a, le premier, été équipé du dispositif. Des caméras sont ainsi réparties sur les lieux – publics – stratégiques du quartier.
Le centre-ville est équipé de plusieurs caméras de vidéoprotection que l’on trouve aux entrées du centre-ville ville, dans les rues commerçantes, les abords des banques…
Dans le quartier Maison Rouge, des caméras supplémentaires ont été installées.
Dans tous les cas, l’usage de la vidéoprotection est strictement réglementé :
- Aucun espace privé ne peut se trouver dans le viseur de la caméra (toutes les habitations, les balcons, les fenêtres des appartements… sont masqués).
- Les images sont conservées 15 jours. A l’issue de ce délai, elles sont automatiquement détruites.
- Seuls les agents habilités peuvent visualiser ces images. Il s’agit des agents de police municipale et nationale. Personne d’autre ne peut avoir accès à ces images.
Des outils d’aide à la sécurité publique
La vidéoprotection s’inscrit, parmi d’autres moyens, dans le cadre des activités du Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance.
Son but : prévenir les atteintes aux biens et aux personnes, identifier les auteurs, réguler la circulation urbaine, sécuriser les bâtiments et les sites communaux. La justice peut demander la communication des bandes vidéo lors de ses enquêtes.
Les caméras installées par la ville font l’objet d’une étude de leur intérêt local, d’une délibération du conseil municipal, puis d’une autorisation préfectorale délivrée pour 5 ans, après avis d’une « commission départementale ».
Les caméras de vidéosurveillance installées dans un lieu privé fréquenté librement par le public relèvent aussi de la même procédure : autorisation du préfet, après avis de la commission. Ces dernières ne relèvent pas de la mairie.
Des agents de police municipale, agréés par le Procureur de la République et le Préfet. Ils sont liés au secret professionnel et à l’obligation de discrétion.
Le visionnage des images est effectué par le centre de supervision urbaine, organe rattaché à la direction de la police municipale. L’accès est réservé au personnel habilité.
La protection de la vie privée est garantie par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL), par des lois et des décrets.
Les caméras ne doivent pas filmer les lieux de notre vie privée : par exemple, les entrées d’immeubles, ou l’intérieur des habitations. Lorsqu’une caméra est à la hauteur des fenêtres d’habitation, il existe un système d’occultation.