Mitsouko Mori
« Au-delà des sens »
Dans le cadre du cycle « L’abstraction géométrique : lignes, formes et couleurs »
L’exposition « Au-delà des sens » installée au Musée explore les trente dernières années de création de l’artiste d’origine japonaise Mitsouko Mori. Plus de cinquante œuvres ont été rassemblées pour l’occasion, dévoilant une production d’une étonnante rigueur et entraînant le visiteur dans un monde ludique où tout se transforme à l’infini sans jamais se répéter.
Les œuvres de Mitsouko Mori s’observent comme on contemple la nature qui se métamorphose tous les jours sous nos yeux, sans chercher à comprendre, juste à se laisser porter par la beauté des formes et des couleurs.
Les œuvres de Mitsouko Mori s’observent comme on contemple la nature qui se métamorphose tous les jours sous nos yeux, sans chercher à comprendre, juste à se laisser porter par la beauté des formes et des couleurs.
Mistouko Mori
Née en 1944 à Ashikaga au Japon, diplômée en 1969 – 1970 de l’Université Nationale des BeauxArts de Tokyo, Mitsouko Mori a étudié en France, de 1970 à 1975 à l’Ecole d’Art et d’Architecture de Marseille-Luminy puis à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. C’est dans cette ville qu’elle vit et travaille. Mitsouko Mori, après des études d’art au Japon tournées autour de l’art figuratif et du semi-figuratif, s’est lancée dans l’art abstrait quand elle a intégré les Beaux-Arts de Paris dans les années 1970.
Inspirée par l’École de Bauhaus, en Allemagne, l’artiste choisit de peindre des formes géométriques (carrés, triangles, ronds et pentagones), et de les mêler les unes aux autres pour en créer de nouvelles. Elle travaille également de la même façon avec un nouveau matériau, « le néon, pour son aspect lumineux ». Elle utilise une palette restreinte : « J’utilise des couleurs primaires. Le ton est pur, ne comporte pas de nuances, ni de dégradés, sauf parfois des gris. Je dessine toujours un croquis préparatoire, une esquisse sur papier. »
Son œuvre figure dans de nombreuses collections publiques et fait l’objet, depuis 1969, de multiples expositions, au Japon, en Europe et en Amérique latine. Citons notamment, en 2012 le Centre pour le Constructivisme et l’Art Concret, Galerie Den Heek, Belgique ; en 2012 le Musée Haus Ludwig, Sarrelouis, Allemagne et actuellement, dans le cadre de l’exposition Rythme et géométrie, le Couvent des Cordeliers à Châteauroux.